« J’ai donc fondé, avec des amis, les Éditions Essaim Plumes pour promouvoir la jeune plume (…) » Florent AÏKPE
BL : Bonjour Monsieur Florent AÏKPE. Nous sommes ravis de vous recevoir sur Biscottes Littéraires. Alors, à nos lecteurs qui désirent mieux vous connaître, que répondez-vous ? FA : Bonjour chaleureux lecteurs et lectrices, je m’appelle Florent AÏKPE, Écrivain, Éditeur et Enseignant de français dans les lycées et collèges du Bénin. Heureux d’être avec vous. BL : Toute chose a un début. Parlez-nous un peu de votre entrée triomphale sur la scène littéraire. Quel a été le déclic ? FA : Il arrive souvent que ce commencement se fait juste justifier chez certains par la simple volonté qui les anime ou qui les définit. Ce n’était pas un choix puisé dans le vide pour dire que la mienne, mon entrée littéraire, s’est vue courtisée par les études littéraires depuis le secondaire jusqu’à l’université où je n’ai pas manifesté en moi le désintéressement. Ce fut dès lors une détermination et une mission à accomplir à…
« Le lecteur, est un inconnu exigeant. Soit il te propulse, soit il t’annihile. » Christine ELong
Bonjour les amis. Comme vous le savez, c’est toujours une joie pour nous de recevoir un personnage du monde littéraire sur le blog Biscottes Littéraires (BL). Aujourd’hui, nous irons à la découverte d’une écrivaine camerounaise. Elle s’appelle Christine Tsalla Elong (C.E). Elle est auteure de deux livres. BL : Bonjour madame Christine. Une question brusque, pour commencer : « Qu’est-ce que cela signifie que d’être Camerounais ou Camerounaise ? » C.E : Très belle question à laquelle je m’efforcerai de donner une réponse. Le camerounais est quelqu’un d’opiniâtre. Il serait insensé de le définir par un seul mot. Le camerounais est cette personne qui adore les défis et n’a pas peur de l’échec. Il est tenace, persévérant. Je pense que c’est sa plus grande force. Être camerounais, c’est aussi avoir une grande foi, une immense fierté. Être camerounais c’est avoir un sang froid à nul autre pareil, c’est la détermination, le courage. C’est oser, c’est aller…
« Un peu de feu » de Kouassi Claude OBOE: Un appel à une prise de conscience de la fragilité de nos enfants
Ces parents qui n’ont pas su voir la souffrance, la dépression de leur enfant quand bien même elle a fini par se confier à eux lorsqu’elle « n’en pouvait plus ». Certains parents, quand ils sont instruits et occupent un certain poste ne pensent qu’à juste payer la scolarité de leur enfant et attendent que celui-ci aille en classe supérieure l’année suivante.
« La plupart me voient au cœur des faits de ma société avec une bonne capacité anticipative. »
BL : Où et comment peut-on se procurer votre livre ? MK : La Bataille du désert, mon recueil de nouvelles, est disponible dans les librairies à Cotonou et à Porto-Novo. Libraire Savoir d’Afrique, Bénin Livre et SONAEC. On peut l’avoir également chez moi ou chez mon éditeur. BL : Avez-vous des retours des lecteurs qui ont lu votre livre ? Qu’est-ce qui leur y a le plus plu ? MK : Bien-sûr, bien-sûr ! Des retours très satisfaisants dans l’ensemble. Certains auraient voulu que deux parmi les nouvelles soient adaptées au roman. J’ai aussi reçu quelques critiques. J’en ai pris note pour les prochaines échéances à venir. Ce qui leur a plu le plus ? Euh…je dirais la trame des histoires et la pertinence des thématiques abordées. La plupart me voient au cœur des faits de ma société avec une bonne capacité anticipative. BL : Quels sont vos projets en matière d’écriture et de littérature ? MK : Ils sont nombreux.…
« Wanilo » de Rabelais KPECHEKOU
Chers amis, Permettez-moi de vous titiller un peu au préalable. Connaissez-vous cette maxime Mina qui dit ceci à l’endroit de la femme : »Nyonu b’adomè ye nyi lanzo« , la comparant aux profondeurs ténébreuses et inaccessibles de l’intérieur d’une corne de buffle ? Avez-vous déjà entendu dire que la femme est un dilemme, elle est à la fois lumière et nuit. ? Vous a-t-on déjà servi ce proverbe : « Si tu es sous un arbre et tu restes silencieux toujours, l’oiseau finira par couvrir ta tête de ses fientes chaudes » ? On dit souvent que l’Homme est né pour vivre d’autres vies, pour mourir un jour. Mais, vouloir sa mort ou bien l’éliminer à jamais quand il constitue une barrière, un grand obstacle pour notre épanouissement est-il notre meilleure vengeance ? Est-ce la meilleure récompense qui lui est destinée pour ses mauvaises actions ? Est-ce que sa mort sera le dénouement de notre bonheur et quiétude ? Montrer un amour excessif…
« Le vodoun, la sorcellerie peuvent être utilisés pour faire du bien. », Rabelais KPECHEKOU (RK)
BL : Bonjour Monsieur Rabelais. Nous sommes heureux de vous recevoir sur notre blog. Nous vous disons merci d’avoir accepté de nous accorder cette interview. Qui lit votre parcours académique ne peut pas juger que vous pourriez vous retrouver dans la littérature. Comment et à quel moment le revirement, la conversion s’est-elle opérée ? RK : Je dirai que depuis que j’étais au collège, j’aimais la lecture et l’écriture. J’avais d’ailleurs commencé à écrire en classe de première. L’une des nouvelles de mon premier recueil de nouvelles avait été écrite dans sa première version en 2020 lorsque j’étais en Terminale dans la période du confinement. Faudra avouer que c’est dans cette période que j’ai beaucoup plus senti la nécessité d’écrire. Ainsi, la littérature et moi étions déjà ensemble bien avant que je commence mon parcours académique en Informatique de Gestion précisément en Analyse Informatique et Programmation. BL : Vous venez de publier votre premier…