Author Archives: biscotteslitteraires

INTRODUCTION Le chroniqueur du PR. Après avoir lu cette pièce théâtrale, j’ai eu de gros frissons et je me suis demandé si la politique ne peut vraiment être autre chose que sauvagerie, roublardise et impertinence à l’endroit du peuple. En sortant de ce livre décapant, j’avais l’impression d’être en proie à un tournis indescriptible. Les thématiques qui y sont développées sont d’ailleurs fonction de cette impression. Et la pression quasi permanente tout le long de ce trajet me fait conclure qu’il s’agit en réalité d’un « terrorisme littéraire », caricature d’un autre terrorisme : le terrorisme de la boulimie du pouvoir. Oui, Daté Atavito Barnabé-Akayi, tel un Kamikaze qui “renait de ses cendres“(allez y comprendre quelque chose) se revêt de son manteau d’objecteur de consciences et nous sert à nouveau une intrigue politique suavement cuisinée. Après Les confessions du PR en 2011 il revient avec le chroniqueur du PR, un livre tout…

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Il trône une figurine en rouge sur fond jaune au recto du livre et uniquement le fond jaune sur le verso de la couverture noire du « pagne noir« , ouvrage dont il est question. L’image en rouge décrit aisément l’araignée Kacou Ananzé, personnage principal et protagoniste attitré de ce recueil de contes africains écrit par Bernard Binlin Dadié en Juillet 1953. C’est dire que l’œuvre a traversé des époques, bercé des adolescents dans leur quête du savoir. Ces 160 pages de contes continuent d’ailleurs d’accompagner les jeunes apprenants dans les lycées et collèges du Bénin à travers seize (16) contes élaborés avec humour, dynamisme et imagination dans l’univers invraisemblable de la narration. À la première de couverture, le nom de l’auteur trône en haut et plus bas après la figurine, il y a le titre du livre et de la maison d’édition, « Présence africaine ». On y précise en 3e page les…

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Missouwa, femme africaine Au regard de jais Le soleil pâlit à chacune de ses apparitions pour lui faire honneur Cou strié, doté d’un collier naturel qui nourrit l’envie chez ses semblables La terre fière, de porter une telle merveille remplit son sein de chacun de ses pas Silhouette sculptée, elle est frisson qui nourrit l’homme découvrant son existence et en fait sienne La lune chuchote aux conteurs que quand Missouwa passe le matin, elle ne peut résister à ses déhanchements qui font de son postérieur tout un art qui ne prend fin qu’à la tombée du jour. Elle aurait hérité du nom des treize fesses, en souvenir des treize collines de sa région natale qui, jalouses de tant de beauté, firent un rang régulier pour aller mourir dans une grotte. Telle était Missouwa, source intarissable de prestance et de joie de vivre. Les éléments de la nature se sont prêté…

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« Nous sommes tous des révoltés. J’en suis un. Et je crois fondamentalement que tous ce que nous faisons est révolte. Ecrire, dire, lire, penser, aimer, courir, croire, aller, venir, dire oui, dire non, se taire, ou parler tout est Révolte. «  BL : Bonjour L’Enfant Noir, merci de nous recevoir chez vous. Que pouvez-vous dire de vous même en guise de présentation ? SEN : Bonjour à vous et merci de me visiter. Présentation ? C’est un exercice que je n’aime pas beaucoup peut-être parce que je n’y suis pas doué. Disons simplement que Sêminvo L’Enfant Noir est un béninois, écrivain, artiste slameur, slamaster et animateur d’atelier d’écriture. BL : Sêminvo L’Enfant Noir ! Comme vous pouvez-vous y attendre, pourquoi ce pseudonyme ? SEN : Sourire. « Sêminvo » c’est mon prénom authentique, à coté d’autres prénoms empruntés que j’utilise pour remplir des formalités administratives ou dont mes proches se…

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– Conte ! – Récit d’aventures… – Conte ! – L’imaginaire croise le merveilleux… – Conte ! – La muse s’amuse : plaisanterie ! – Conte ! – Raconte ! Le vieillard Waniyilo était bien habitué à ces paroles. Les enfants et les jeunes assis non loin de lui, aiguisaient leur curiosité vorace, ergotaient leurs oreilles pour avaler crues ces paroles qui allaient sortir de la bouche avisée. Waniyilo, la bouche qui ne ment jamais même quand elle invente ses récits, reprit : Aujourd’hui, mon conte est fatigué de rouler. Il ne roule pas trop et ne tombe pas dans les méandres d’un passé très lointain que j’ignore. Mon conte marche légèrement en arrière et se perd dans quelques brindilles d’années. Mon conte s’éclot et veut se conter à tout âge. Mon conte ne commence pas aujourd’hui par “Il était une fois….Conte ! Raconte ! Le Danxomé était un village riche en terre argileuse à double facette. Dans les périodes…

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I- Panorama A l’heure où les esprits sont assiégés par cette question légitimement angoissante : « Est-ce qu’on écrit encore au Bénin ? Si oui, qu’écrit-on réellement? », voici que Charbel NOUTAÏ, avec la hache de sa plume flamboyante, entre nuitamment dans la forêt « classique » des us et coutumes du pays dit berceau du vaudoun. Qu’y vient-il chercher en faisant habiter dans l’unique corps et dans le seul petit cœur de Dora son amour intense pour l’Abbé Steve et son allégeance à la  divinité Dan dont la jalousie et la possessivité sont sans limite? Quel arbre veut-il démolir à la fin? De toute façon, on ne touche pas au beignet sans en avoir les mains tachées d’huile. Ce Charbel qui, dirait-on, a l’art de torturer ses personnages par des tourments indescriptibles (en témoigne Joan in La Magnamania) entend faire comprendre les liens incompatibles qu’il prévoit nouer entre Dora, l’Abbé Steve, Magnus, Dan et Bénitez. Ainsi, après…

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J’ai tant rêvé de toi Que tu perds de ta réalité. J’ai tant pensé à toi Que tu perds de ta réalité.   Je n’ai plus peur de toi, Sans moi tu es mortelle. Je n’ai plus peur de toi, Ta faim est immortelle.   Quand je suis là, tu n’es point. Puisque ta faim, tout envie, Quand tu es là, je ne suis point Puisque tu vis de ma vie.   Tu es dépendante de moi. Quand tu m’emportes, c’est fini. Je ne mourrai pas deux fois, Alors sans moi, pour un temps tu es finie.   O mort tu es vaincue ! Sans vie tu es mortelle ! Tu as perdu ton écu Qui te rend immortelle.   Ayez moins peur de la mort ! Elle est sans vous, rien. Elle, infiniment endort. Une seule fois, elle vient.   Fabroni Bill YOCLOUNON

BL : Bonjour Madame Sophie ADONON. Nous sommes honorés de vous recevoir sur notre blog. Nos amis lecteurs seront bien heureux de savoir qui se cache derrière ce nom dont la portée historique nous renvoie certainement au plateau d’Abomey. S.A : Bonjour chers amis lecteurs, chères amies lectrices, grand est mon plaisir de pouvoir me livrer à cette interview à Biscottes Littéraires. ADONON, un nom qui résonne comme  » nos racines ».  Racines partant d’Adja-Tado pour atterrir à Abomey. Oui, je suis Sophie Adonon, Princesse d’Abomey, « Nan Agbomè-ton »,  de la lignée directe du roi Aho Houégbadja. Celui-là même qui a fondé le puissant royaume de Danhomè en 1645. En effet, mon ancêtre Bokodaho,  le benjamin des huit enfants qu’ont eu le roi Houégbadja et son épouse Adonon. Parmi ces enfants, pour ceux qui connaissent l’histoire du Bénin, trois ont dirigé le royaume de Danhomè. Il s’agit du roi Akaba ainsi que de  sa…

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Parfois dans la vie, ce sont les innocents, des personnes qui ne connaissent rien de rien, qui reçoivent malheureusement les coups mérités par les vrais coupables. L’euphémisme les classe dans la catégorie des « victimes collatérales », « victimes innocentes ». Et pourtant la justice voudrait que chacun soit traité selon ses œuvres, qu’on soit blanc, jaune, rouge ou noir. Blaise AKPLOGAN, dans son chef d’œuvre  » Les noces du caméléon » sans détour ni faux-fuyant, remet à l’ordre du jour, la sempiternelle question des préjugés raciaux, question prétendue rangée dans la nuit des débats qui font frémir plus d’un sans que personne monte à l’assaut de ces barrières que le mépris a dressées entre les hommes, les éloignant les un des autres, les rendant suspects les uns pour les autres :  » Dans quel monde sommes-nous pour que les différences de couleurs apparaissent comme un handicap à l’évolution de l’humanité ou au développement ?…

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Ce samedi 28 Octobre 2017 a connu le lancement officiel d’un nouveau roman de la littérature béninoise. « Saveurs Maternelles » ! C’est le titre avec lequel l’auteur, Viviano Edoh, a pu séduire et réunir non seulement les amoureux du livre mais aussi un public diversifié autour de lui. Prévu pour quinze heures, la pluie s’en étant mêlée, l’événement a connu ses mots introductifs autour de seize heures dans l’une des salles de Chant d’Oiseau, Cotonou. La salle était bien pleine pour un événement littéraire et bien riche par la présence des différentes personnalités telles que le Directeur Adjoint de la Direction des Arts et du Livre (DAL), l’Honorable AGBELESESSI parrain de l’événement, de chefs de collectivité, d’éminents journalistes, d’artistes, de banquiers, d’auteurs, de lecteurs et de Biscottes Littéraires, votre blog. Cette avec une note artistique de slam-poésie dédié à la mère (intitulée VICTOIRE) que Séminvo l’Enfant noir (Slameur béninois)…

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