Author Archives: biscotteslitteraires

Richard n’en croyait pas ses yeux. Une grande société chinoise qui a fait des affaires un peu partout, du moins sur le papier!!! Une telle société qui s’intéresse à lui? Voilà un chou gras qui ne saurait offusquer personne. Sans consulter le Conseil d’Administration, Richard accepta et signa tous les papiers. Le représentant, avant de partir, alla encore vers le tableau, le fixa, l’ausculta puis ajouta : – Finalement, je pense que n’importe qui aurait aimé avoir dans son bureau ce tableau. Tout est donc permis, conclut-il. Richard ne comprit pas tout de suite cet intérêt soudain qu’eut le visiteur pour son tableau, il était trop préoccupé par l’affaire qu’il venait fraîchement de conclure. Il se dirigea au comptoir après le départ de Zolémin et demanda à sa secrétaire de faire sortir un vin de la cave qu’il a installée au service. Ils burent tous deux et fêtèrent cette sublimissime réussite.…

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« Pour ma part, le féminisme n’a point de place dans mes œuvres. J’y ai toujours prôné un genre dépouillé de malice. » Bernadette GAYON BL : Bonjour Madame GAYON. Grande est notre joie, et profonde notre admiration, de vous recevoir sur notre blog. Nos amis internautes seraient très ravis de savoir qui est réellement Bernadette GAYON. Présentez-vous donc. BG : Je suis flattée que vous veuillez m’accepter sur votre blog. J’espère ne pas décevoir vos attentes. Vous le savez. Mon nom est Bernadette GAYON. Ce que vous ne saviez sans doute pas, est que je suis née Binazon-Mizéhoun. Eh oui ! Ainsi va le destin de la femme, qu’elle y perd jusqu’à son identité première. Je suis née en 195O à Allada, d’un père commerçant et d’une mère revendeuse de tout ce qui pouvait générer en ce moment-là, quelques sous de subsistance. Paix à leurs âmes à tous les deux. BL : Vous…

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Mireille Gandébagni raconte dans son livre « Loin, vers mes treize ans » (103 pages),  publié aux Éditions plurielles, des histoires de vie. Il s’agit d’un recueil de neuf (09) nouvelles les unes aussi palpitantes que les autres. Et d’une nouvelle à une autre, on décèle la finesse et la délicatesse d’une plume sensible qui invite le lecteur au cœur des tragédies qui foudroient et broient des vies entières.  En lisant ce recueil, l’on a l’impression de goûter différentes saveurs culinaires d’un milieu donné. Et ici, les saveurs sont des nouvelles, des vies déroutantes et percutantes. Des récits où chaque personnage vit son monde comme un fardeau, une mission incurable de souffrances. Il en est ainsi avec Jude, Éphrem et Edy qui perdent la vie lors d’un grave accident de la route dans « L’inévitable duel« . Par contre, avec Monsieur Bonheur, dans un style concis et facile à lire, l’écrivaine campe son œuvre…

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Depuis plus de trente minutes, Richard, assis devant son bureau, dans son fauteuil, le seul qui lui restait après qu’il a tout vendu. Il était là, nerveux, réfléchissant, à sa situation. Et cela, il le faisait chaque jour quand il venait au bureau. Sa secrétaire, la jeune Bolouvi, la vingtaine environ et célibataire, était toujours accrochée à son poste presque fantôme, tel un bébé aux mamelles de sa mère. Et pourtant, toutes les conditions de température et de pression étaient remplies pour que le sourire s’épanouît sur les lèvres de tout le monde, mais,… hélas…. Il se souvient de ce jeudi, qu’il qualifie de jeudi noir, de cet après-midi-là, vers 15h. Il était à son bureau lorsque sa secrétaire particulière vint lui annoncer qu’il y avait un homme un peu étrange qui voudrait bien le voir. Il donna l’ordre sans réfléchir outre mesure à sa secrétaire de le faire rentrer…

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Introduction Quand j’ai reçu sur Lirico l’annonce de la parution prochaine du livre  » Errances dans nos sables mouvants », j’ai instinctivement pensé à Errance chenille de mon cœur de Daté, et je me suis demandé ce que ces auteurs nous réservent avec cette notion d’errance. En appréciant la première de couverture du livre de COLBERT TACHEGNON DOSSA, j’ai été frappé d’étonnement par ce qui est écrit en italiques: « Autofictions ». L’insécurité est là, déjà présente dès la première de couverture. Comment des errances dans nos sables mouvants, pourrions-nous atterrir dans un univers d’autofictions? Quel sens l’auteur donne-t-il à son « nos »? Est-ce un « nos » générique ou est-il relatif a contrario à l’auteur qui parle de lui-même à la première personne du pluriel en dérivant le « nos » d’un nous de majesté? Le temps de regarder la couleur sombre de cette première de couverture du livre où vient briller le titre peint en jaune…

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Mon conte roule, roule et tombe sur la musaraigne. La musaraigne vivait en parfaite harmonie avec les autres animaux. En ce temps-là, elle ne sentait pas mauvais, elle ne rasait pas les murs. Elle n’était pas non plus flanquée de l’horrible museau qu’on lui connait aujourd’hui. Certes, elle ne pouvait rivaliser en grâce et en charme avec le héron, la gazelle, le colibri, le perroquet qui étaient d’une beauté sublime, féérique. Mais, comme la tendance était de se préserver au maximum, la musaraigne s’employait aussi à faire briller sa beauté qu’elle pouvait vanter devant les rats, les agoutis, les lapins et les chiens. Il faut le reconnaître, la musaraigne était d’une sveltesse que mettaient en exergue ses jolis poils et frêles pattes.si elle avait de petits yeux, ses oreilles étaient enviées par le lièvre et par l’hyène son parfum. Elle n’avait qu’une préoccupation, travailler et se faire de l’argent afin…

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Venez comme vous êtes ! Plumes Dorées est un concours littéraire organisé au Bénin, par Les Editions Plurielles depuis 2008. Il vise à détecter, former, publier et promouvoir les jeunes porteurs de projets d’écriture de 18 à 35 ans dans les genres littéraires que sont la nouvelle, le théâtre et le roman. Cette cérémonie, celle des 10 ans du projet, est l’occasion d’annoncer les lauréats des 9e (2016) et 10e (2017) éditions du concours, de les récompenser et de présenter les deux ouvrages issus des deux processus. Vous y êtes invités. En famille. Ce sera le 30 septembre 2017, à 10h00 précises, au Fitheb.

  Introduction « Il n’est pas facile d’être prêtre » Ainsi lâché, on se retrouve comme en face d’une maxime que l’auteur établit comme irréfutable, vu le caractère péremptoire voire dogmatique que revêt le titre de l’œuvre que nous présentons ici. Vu sous cet angle, l’on pourrait, à la suite de Fabroni Bill YOCLOUNON, arguer que c’est difficile de démonter qu’il n’est pas facile d’être prêtre. Non que ce soit une sinécure, une gageure, encore moins une supercherie, mais simplement parce que parler du prêtre c’est parler de tout sauf du prêtre lui-même. Présenter aux lecteurs ce qu’ils savent d’expérience, c’est comme s’évertuer à mettre en exergue les yeux de la fourmi ou l’oreille du serpent. Le faire, c’est comme chercher à disséquer un corps simple qui, contrairement aux corps composés, ne saurait être décomposé ou fragmenté en d’autres menues molécules. Il n’est pas facile d’être prêtre parce que simplement c’est difficile…

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« Je suis contre tous ceux qui affirment, sans un développement convaincant, que la littérature béninoise se porte mal. Elle se porte bien, et très bien même. » Rodrigue ATCHAHOUE BL : Bonjour monsieur Rodrigue. Pour certaine personnes vous n’êtes plus à présenter, cependant il ne serait pas superflu de faire cet exercice. Alors dites à nos lecteurs, qui est  Rodrigue ATCHAHOUE. RA : Il a toujours été difficile de parler de soi, surtout pour quelqu’un qui n’aime pas qu’on parle de lui. Néanmoins, je vais essayer de me présenter, puisque vous y tenez. Rodrigue ATCHAOUE a fait des études de Lettres modernes. Il a refusé l’enseignement. Et depuis 2007, il s’est mis au service de presque toutes les maisons d’édition du Bénin. Il gère, actuellement, sa maison d’édition personnelle, Les Éditions Savane, qui compte, depuis juin 2016, une douzaine de titres. Mais Rodrigue ATCHAOUE est plus connu comme écrivain. Il est l’auteur de…

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Quand la muse des mots possède, l’inspiration accouche et esquive les pas de danse de ses transes. Avec l’écriture, l’on ne craint jamais les ratures successives qui mènent dans l’arène de la littérature. Ceci n’est pas de la poésie mais juste les ivresses d’une inspiration qui commence à être trop débordante après la lecture de ce recueil de poèmes qui fait ici l’objet de cette chronique. Nous aurions voulu que cette chronique soit écrite en vers comme « Ecrin d’ivresse » ce recueil aux gentils poèmes des deux écrivains béninois Lhys Dègla et Edison Adjovi. Mais nous avons compris avec ces deux écrivains que les vers se trouvent mieux dans les mots choisis que dans les règles classiques de la poésie. Pour mieux choisir nos mots nous dirons qu’« Ecrin d’ivresse » est un recueil tout original aussi bien dans son écriture que dans son ossature. Nous remarquons d’abord le…

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