« La littérature est le domaine de la liberté absolue »: Carmen F. TOUDONOU
Je suis très sensible à tout ce qui touche l’humain. La femme faisant partie de l’humanité, je me sens également concernée par toutes les problématiques la touchant.
Myrtille A. HAHO: « Publier un roman est une expérience unique ».
C’est le propre des êtres humains de jouer du pouvoir pour asseoir l’hégémonie sur son monde. Le pouvoir est enivrant et en bon prédateur, on se souvient à peine de ceux qui nous font accéder à ce niveau. Le mentionner clairement dans de la fiction montre au lecteur qu’il n’est pas seul à vivre cela.
A la découverte de Chrys Amègan
Ce que la nouvelle tient à montrer est l’obsession presque maladive d’une certaine jeunesse (particulièrement féminine) pour l’argent. Cette vénalité, cette mercantilisation de son être, de sa propre chair au point d’éteindre son intelligence ou son cerveau face à certaines situations.
« LE PROFESSEUR AUSSI DOIT LIRE. » CÉCILE AVOUGNLAKOU
Cécile Avougnlakou est professeure de Français au Bénin et promotrice de Fémicriture. Elle a publié récemment une pièce de théâtre « Mes poupées, noires, noires ». Pour le compte de Biscottes Littéraires, Chrys Amégan lui a posé des questions sur son livre. Nous publions ici l’intégralité de l’entretien. BL : Qu’est-ce qui vous a inspiré l’écriture de cette pièce ? Racontez-nous la genèse de la naissance du thème de cette pièce de théâtre. CA : C’est le résultat d’une longue période d’observation. Il faut reconnaitre que j’ai aimé le cours de Négritude toute suite. A force de lire les textes des auteurs de la Négritude, j’ai commencé à trouver des disfonctionnements dans la manière dont nous enseignons le cours. En effet pour le mener à bien, il faut une combinaison de culture personnelle sur nos valeurs, un attachement à ces valeurs et un savoir-être authentique. Se rebeller contre l’assimilation, le combattre avec hargne, éveiller les…
« Tant qu’il portera des blessures saignantes au plus profond de son âme, l’auteur peut être sûr de bien se porter. » Alphonse Montcho
Alphonse est écrivain béninois. Dans cette interview, il nous parle de son dernier livre: « L’ombre du zombie » BL : Quelle a été votre principale source d’inspiration pour écrire votre roman: “L’ombre du zombie”? AM : La découverte de « Western Tchoukoutou » m’a inspiré l’écriture de mon roman. J’avoue que mes lectures restent mes véritables prétextes de plongées intérieures. Elles m’aident à mûrir tout projet d’écriture que j’ambitionne. La somme de mes expériences de lecture m’aide à donner une meilleure consistance et orientation à mes idées, à avancer avec beaucoup de sérénité quand, après avoir longtemps défini les contours du projet, je passe à la phase décisive de transcription. BL : Comment décririez-vous le message ou la morale que vous souhaitez transmettre à travers votre œuvre ? AM : Je prends juste le soin d’offrir au lecteur des pistes vers ce qu’il pourrait lui-même définir comme message ou morale véhiculés par ma création. BL : Pouvez-vous partager…
« Le plus grand bien qu’on puisse faire à la littérature, c’est de lire les livres. » Grégoire Folly
Grégoire Folly nous parle ici de son dernier livre « Le garçon safou » paru chez Légende Editions. BL : Quelle a été votre principale source d’inspiration pour écrire « Le garçon-safou »? GF : Pour écrire ce récit, je me suis intéressé à la tradition, à notre société, à l’histoire. Ou je devrais dire, notre société tout court. En tout cas, j’ai voulu être au confluent de tous ces chemins. Quelque part aussi, j’ai voulu rendre hommage à l’enfance, à notre enfance et à ses nombreuses sinuosités. BL : Comment décririez-vous le message ou la morale que vous souhaitez transmettre à travers votre œuvre ? GF : Je ne parlerai pas de ‘’message’’, ni de ‘’morale’’ dans ce que j’ai fait là. Non, j’aurai l’impression d’être « prisonnier d’une nécessité » envers le lecteur, ou de lui fournir une œuvre à recettes qui serait un « poids inutile », selon l’expression d’Ionesco. J’ai, peut-être, une certaine vision du monde qui m’amène…
« Ma propre vie et mes convictions personnelles ont influencé mon écriture » Serge Ahissou
BL: Quelle a été votre principale source d’inspiration pour écrire ce livre ? SA: Ma principale source d’inspiration pour écrire mon recueil de nouvelles “Le regret d’un silence”, c’est mon envie de dire ce que personne ne dit, de montrer à travers mes textes, ce que personne ne voit. BL: Comment décririez-vous le message ou la morale que vous souhaitez transmettre à travers votre œuvre ? SA: À travers mon œuvre, plusieurs messages ou morales sont transmises. Des huit nouvelles, on peut retenir différentes leçons : la tempérance en tout, l’usage à bon escient de la technologie, les revers de la superstition, le phénomène du gain facile, les conséquences du vol ou de la confiance excessive, l’importance des échanges (en couple, en famille ou autres situations), les conséquences de l’irresponsabilité parentale, etc. BL: Pouvez-vous partager une anecdote intéressante sur le processus d’écriture de ce livre ? SA: Au départ, je…
« Je me laisse voguer au gré de mon inspiration. » Charlemagne GBONKE (CG)
Charlemagne Gbonkè vient de publier chez les Editions Légende un nouveau livre : « Ce Vertige en moi ». Dans la présente interview, il se livre à nos questions au sujet de ce livre. BL: Quelle a été votre principale source d’inspiration pour écrire ce livre ? CG: Il s’agit simplement de cette envie d’écrire une enquête en milieu scolaire en prenant les adolescents comme acteurs dans le processus et susciter chez ces adolescents l’envie de chercher la véritéà partir des indices pour sauver leur honneur plutôt que tout remettre dans la main de la providence. BL: Comment décririez-vous le message ou la morale que vous souhaitez transmettre à travers votre œuvre ? CG: En toute situation delicate dans laquelle l’honneur et la fierté doivent être salis, il faut se battre pour les retrouver. Et pour cela, il faut user des moyens et de la curiosité pour y arriver. Il faut se poser…
« Quand je n’aime pas un livre, je n’en parle pas. » Chrys Amègan
Amis internautes, fidèles lecteurs de notre blog, bonjour. Nous recevons pour vous aujourd’hui un nouvel auteur mais déjà dense, un acteur du monde éditorial par ses collaborations avec diverses maisons d’édition et un critique littéraire connu pour la qualité de ses chroniques. Il est professeur de français et est connu pour ses néologismes (Kpintitude, minmansipation, etc.). Pour ses parents, il est Christophe Amoussou, mais pour le grand monde, il est Chrys Amègan. Récemment, il a fait un grand saut dans le milieu littéraire béninois avec son recueil de nouvelles qui a pour titre, « 60 millions ». BL : Monsieur Chrys Amègan, bonjour ! Vous êtes l’auteur de 60 millions paru récemment aux Éditions Savane du Continent. Mais vous êtes également correcteurs, directeur de collection Frictions chez Légende Éditions mais également chroniqueur chez Chroniques littéraires africaines, blogdirigé par LaRéus Gangeous. Vous êtes un enseignant, produit de l’Ecole Normale Supérieure de Porto-Novo.…
« L’industrie du livre en Afrique est encore au stade embryonnaire. » Acèle Nadale
C’est avec une grande joie que nous recevons pour vous, chers amis de Biscottes Littéraires, Acèle Nadale. Elle vit en Allemagne et « (…) aide les auteurs indépendants à publier et à vendre leurs livres grâce à l’email marketing »[1]. Nous la remercions pour cette interview qu’elle nous accorde BL :Bonjour chère Acèle Nadale. Vous êtes originaire du Cameroun et vous vivez actuellement en Allemagne. On le sait, entre l’Allemagne et le Cameroun, il y une grande histoire, un passé colonial fait de douleurs et de déchirements. Le Cameroun est devenu par la suite une colonie française. Comment faites-vous cohabiter en vous ces trois nations : laFrance, l’Allemagne et le Cameroun ? AN :Merci beaucoup pour votre sollicitation. Je suis venue en Allemagne pour faire des études supérieures. J’avoue que quand mes parents ont pris la décision de m’y envoyer, je ne me suis pas posé de question par rapport au passé colonial allemand au Cameroun.…