Author Archives: biscotteslitteraires

Bonjour les amis, Nous recevons pour la rubrique « Vous et Nous » Adélaïde FASSINOU. Elle partage avec nous ici un de ses textes publiés il y a quelques années déjà…   Devant nous, la campagne s’étirait, verte et touffue. Elle s’étalait de part et d’autre de la route. Un épais rideau d’herbes, de plantes et d’arbres obstruait la vue. Parfois, je voyais courir un rat palmiste, un écureuil ou un autre rongeur inconnu de moi, à travers les taillis bordant le chemin. Certains n’hésitaient pas à traverser la voie à vive allure, et à aborder sur l’autre côté de la route. D’autres se faisaient écraser avant d’atteindre leur but. Le spectacle était si beau, que je ne m’en lassais guère. Amy en avait eu son trop plein de jouissances et, elle aussi avait fini par s’endormir. Le vent s’engouffrait dans les branches des palmiers, et leur faisait danser la farandole au…

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BL : Bonjour Madame Lhys Dègla. Merci de nous avoir accordé cette interview qui ravira nos lecteurs qui voudraient mieux vous connaitre à travers une présentation détaillée. LD: Je suis Lhys DEGLA, communicatrice de formation, promotrice de jus de fruits nature mais avant tous ses titres, je me revendique d’abord écrivains. BL : Un grand auteur dit qu’il faut écrire pour devenir riche et célèbre : qu’est-ce que l’écriture pour vous ? Un job ou une manière de se dire au monde ? LD: Pour moi l’écriture est un mode de vie. L’écriture est la voix de l’âme humaine qui transpose sa sensibilité, son émotivité, sa personnalité et surtout son immortalité dans les mots. L’écriture est une réponse à un appel et un remède à bien de maux. BL : L’écriture n’a pas de genre dit-on. Les femmes écrivaines béninoises, nous n’en avons pas assez sinon qu’elles n’ont commencé à se faire voir…

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BRÈVE  NOTE SUR  L’AUTEUR Romancier, nouvelliste, essayiste, scénariste, Félix COUCHORO est un écrivain polyvalent détient un palmarès d’une trentaine d’œuvres, publiés tantôt sous forme de feuilleton dans la presse togolaise, tantôt sous forme d’articles. Son tout premier roman L’Esclave est paru à Paris aux éditions de la dépêche africaine en 1929  et réédité aux éditions Neto (nouvelles éditions de la togolaise). Félix COUCHORO meurt en 1968 à Lomé au Togo. RESUME DE L’OEUVRE La trame de l’histoire se focalise sur un personnage : Mawoulawè, esclave acheté dès l’âge de huit ans par le vieux Komlangan qui l’éduqua au même titre que sa propre progéniture. Cependant à la mort du maître, il n’eut pas droit à l’héritage. Les choses se gâtèrent entre l’esclave et son frère Komlangan. L’esclave jura de se venger. L’auteur ne se contente pas cependant de mettre en exergue les frasques de l’esclave ; il met également sous le feu…

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La littérature béninoise ne conte plus désormais son histoire sans mettre en exemple le roman « Presqu’une vie » de l’écrivaine Carmen TOUDONOU, une journaliste écrivaine. Un titre romanesque évocateur qui ouvre ses lignes par une mort c’est-à-dire le soir d’une vie, et ferme ses pages sur une mort également. Cette trame prise des deux extrêmes de l’œuvre nous plonge déjà dans la portée du titre « Presqu’une vie ». Mais ce titre trouve plus sa plénitude quand on aborde le fonds de cette histoire que nous narrataire, avions vécue avec la jeune fille narratrice, Cica grâce à la force des mots de Carmen. Ici, les émotions se vivent dans un village nommé  Obeylè où – les expressions employées par l’écrivaine nous en donnent confirmation – sont assises les valeurs endogènes et coutumières.  A Obeylè comme on peut bien l’imaginer, la culture scolaire ne doit en aucun cas s’opposer à…

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Mon conte, roule, roule et tombe dans un royaume où vit une belle fille. Elle s’appelait Ayélé. Ayélé était belle comme l’aurore. Elle avait les dents blanches on dirait du coton au soleil, avec un cou droit, un derrière un peu imposant, une couleur café au lait qu’on en voit rarement,  une poitrine bien dégagée. Tellement dégagée qu’on aurait pensé aux mamelles du Fouta Djalon. Les perles quelle portait autour de ses reins chantaient et louangeaient sa beauté sublime et son charme. A son passage, on entendait une sorte de musique qui prenait tout le monde dans la danse et ses pas rythmaient au son des tamtams. . Des doigts très effilés, on aurait même dit qu’ils n’avaient jamais servi. Bref Ayélé était tout ce qui peut évoquer chez un homme l’envie de la posséder, de l’épouser, de la garder jalousement au fond de sa case et de lui faire…

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Ce soir-là, je coulai des larmes, une fois emmuré dans le noir de ma chambre. Diantre! Qu’est ce qui m’est arrivé. Pourquoi ai-je pleuré? Je la sentais m’échapper peut-être. Dur à gérer et à digérer. Une interrogation naissait cependant dans ma petite tête de jeune adolescent mal orienté. Il était question de savoir s’il ne fallait pas saisir l’occasion pour rompre avec elle, définitivement. Je n’avais qu’à feindre d’être déçu de sa décision et ipso facto appliquer le principe « action-réaction », une décision entrainant une autre. Une pause engendrant une rupture, j’avais un mobile assez convainquant à mon humble avis. Ainsi je n’aurai qu’à reprendre le contact avec Céline, et c’est réglé. J’aurais ainsi la conscience tranquille en ce qui concerne Céline. J’avais un bon plan. Mais je n’eus pas la force de l’appliquer. La rupture ce n’est pas mon truc. De toutes les relations que j’ai eues de par le…

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A présent je me rends compte que tout repose sur moi. Je dois prendre une décision, faire un choix. Pourtant en matière de prise de décision je ne suis pas un exemple pour autant. Je ressens un amour ambivalent. Mon coeur bat au rythme de deux cœurs. Je les aime toutes les deux. Oui à présent j’en suis convaincu je les aime. Tant pis, si ce n’est pas raisonnable. Je me moque bien de la raison. Elle n’a d’ailleurs pas son mot à dire en amour. Elle ne ferait que résonner comme un tonneau vide. Judith dit « La distance ne changera rien à un vrai amour  » Je l’ai toisée et je crois qu’elle a compris que pour moi le concept de vrai amour est à l’étape embryonnaire. Un amour, c’est un amour. J’en convenais mais je n’avais cure de ce qu’elle mettait dans vrai amour. Ce qu’elle et moi…

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« Gogotinpkon NOUBADA                                               Gbèdoutin le 06/06/2017 BP:189 S/C Koukou Jibon. Bien chère Céline,             C’est avec pincement au coeur que je dégaine ma plume pour t’adresser ces mots. Je me suis joué de toi et de ta naïveté, ton engouement pour ma personne t’a fourvoyé car j’ai fourvoyé notre amour pourtant parti sur de bonnes bases. Les bases de notre amour qu’il t’en souvienne pouvaient tenir devant n’importe quelle autorité de notre école .On se plaisait à s’afficher en amoureux épanouis. Les camarades, amis comme jaloux se plaisaient à t’appeler  » première dame » car j’étais le « président » le délégué du collège. Mais aujourd’hui cet amour des grands jours subit des épreuves dans mon coeur. De gros et gris nuages s’amoncellent sur mon coeur. Je t’ai trahi. Voilà ce que j’essayais de dire depuis. Prends ça sportivement ! Ton ex imbécile de petit ami Gogotinpkon. Bye  » Voilà la lettre écrite. Valide…

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– Je me demande bien, reprit Gogotinkpon, de quel fil je suis cousu. Cette énorme boule dans ma poitrine fait de moi un salopard heureux. Pourquoi toutes les deux ne peuvent pas être miennes? Le jour où je me suis mis en peine d’honorer ce défi, je mis en péril beaucoup de belles paroles, beaucoup de promesses. Je venais de porter un coup à ces belles paroles soigneusement consignées dans des cahiers dits d’amour. Ces cahiers étaient au départ de 100 pages. Céline écrivait, elle s’écrivait. Je faisais de même. Mais avec le temps nos mots manquaient d’espace. Ils voulaient être plus grands, plus volumineux. Plus imposant. Le cahier de 100 pages n’était plus suffisant. Nous passâmes alors à un cahier de 200 pages, qu’elle prit le soin de remplir aux couleurs de notre idylle .Elle aimait bien la couleur rose conjuguée avec les autocollants religieux. Elle voulait cet amour…

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Ce matin, alors que je m’apprêtais à sortir, mon téléphone sonna. C’était Gogotinkpon qui était de l’autre bout du fil. – Allo, frère! Urgent. Je dois te parler. Dis-moi où tu es, et je te rejoins, mec. – Ok; Bro, coince-moi au Restau Amour Angélique. – Ok! Bye. Trente minutes plus tard, il m’y rejoignit. L’aspect de son visage était révélateur d’un malaise intérieur profond. Il ne fit même pas attention à l’endroit où il posait les pieds. Une peau de banane le renvoya à terre. Il se releva et maudit tous les dieux de sa famille. Je ne pouvais pas rire. Je l’aidai à se relever. Je demandai un jus de baobab pour nous deux. La conversation s’engagea. J’attaquai sans lui donner de répit: – Alors, Gogotinkpon. Comment vas- tu ? Ne me dis pas que tout va bien car tu aurais menti. Un mensonge qui n’a pu voir…

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