Djanglanmè : comme un air de Noël!
Le 25 Décembre n’est pas pour demain. C’était avant-hier, 16 Octobre 2021, à Djanglanmè, entre les murs du collège catholique. Tout y sentait la fête et le café… littéraire. 8h45 minutes, la foule des élèves de Sainte Thérèse attendait le Père…( Pas Noël) Destin Akpo. C’était le messie annoncé dont l’Avent était espéré par ces paires d’yeux curieux et ces gosiers, impatients que fût servi le café… littéraire. 9h pétantes, le Christ du jour arriva, flanqué d’une horde d’écrivains, 4 au total, trois à sa gauche et un à sa droite. Que ne furent-ils pas surpris de voir, non pas des gaillards et des intellectuels aux lunettes, mais des enfants alignés sur les premiers bancs et de jeunes pubères, qui se partageaient les dernières rangées ! Seules quelques têtes de personnes adultes dont toutes ne comprenaient pas forcément la langue de Molière vinrent donner un léger coup de vieux à…
« La poésie représente l’âme de la littérature », Cheikh Ari.
Bonjour les amis. Nous recevons pour vous aujourd’hui, un jeune auteur béninois: Cheikh Ari: » Il faut avouer qu’il y a une évolution à ce niveau, quoiqu’elle reste minime. Les femmes s’émancipent progressivement et participent du mieux qu’elles peuvent à la construction de la société. Mais il reste du chemin à faire ». BL : Bonjour Monsieur. Nous sommes heureux de vous recevoir sur Biscottes Littéraires. Voudrez-vous bien vous présenter, s’il vous plait ? CA : Bonjour à tous les lecteurs du blog biscottes littéraires. De prime abord, merci pour l’invitation sur cet illustre blog dédié à la littérature. Je réponds au nom de Cheikh Ari. Je suis étudiant en sciences pharmaceutiques à la Faculté des Sciences de la Santé de Cotonou, puis co-fondateur et directeur de publication aux Éditions Village Lettré. BL : Nous vous recevons sous votre manteau de passionné des lettres. Pourriez-vous partager avec notre lectorat la genèse de cet engouement…
« Un destin rattrapé » d’Alexis Feligbe.
De la thématique du roman « Un destin rattrapé » est un roman de 150 pages qu’écrit Alexis Feligbe pour sensibiliser et exhorter à la scolarisation des filles. Dans une trame qui évolue sur plusieurs époques et met en lumière les réalités sous les tropiques et où certains parents hésitent à envoyer leur fille à l’école, l’auteur fait dérouler un drame familial et intéresse le lecteur à ses interrogations. Publié aux Éditions Béninlivres en Juillet 2021, Esckil Agbo qui préface ce roman justifie le bien fondé de la sortie de ce roman qui a cette thématique car le problème de la non scolarisation des filles demeure réel dans nos contrées. Lolo, jeune fille de douze ans se voit refuser son entrée à l’école par son père Vigan qui ne voit pas l’importance d’une fille instruite dans la société. Toutes les tentatives et conseils de ses frères pour lui faire changer d’avis furent…
« Mon recueil fonctionne comme un miroir qui nous reflète les réalités sociales » Richard ADODJEVO
Bonjour les amis. Aujourd’hui, nous recevons pour vous un jeune auteur béninois, Richard ADODJEVO: » Le réalisme de notre œuvre se retrouve dans de nombreuses affaires de pédophilies citées dans les médias et même reconnues par le Vatican. Ce sont les faits de détournement de femmes mariés, de religieuses qui enfanteraient dans de pays voisin ». BL : Bonjour Monsieur. Nous sommes heureux de vous recevoir sur notre blog. Nos lecteurs désirent vous connaitre. Vous voudrez bien vous présenter, s’il vous plait ? RA : Je suis Richard ADODJEVO, Administrateur des Ressources Humaines en fonction au Ministère de la Santé. Dans un passé récent et durant dix ans, j’ai été professeur de Lettres Modernes (enseignement du Français) dans les collèges et lycées du Bénin. Par ailleurs, j’ai exercé comme journaliste dans plusieurs médias dont Golfe TV et Fraternité FM où j’ai fini chroniqueur. Sur le plan de l’écriture, j’ai déjà participé à la rédaction de…
« À toi qui t’en vas » de Destin Akpo
<<Le fou de la famille, ce n’est pas moi, enfin, je ne suis pas furieux quand j’ai la paix dans mon estomac.>> Cette phrase est la troisième de ce recueil de nouvelles et annonce clairement la couleur littéraire de ce livre. L’auteur casse vraisemblablement les codes de l’écriture, l’embellit de son humour et invente son art. Sans voile, il confie au monde son style oral et alerte.La première nouvelle « La blague qui ne fait pas rire » regorge d’anecdotes sur le quotidien de jeunes écoliers. Il fallait lire jusqu’à la course-poursuite de Bella et d’Awadjidjè pour comprendre la tournure que pouvait prendre la vie quand on pensait faire une blague avec elle alors qu’elle n’en est pas une. La deuxième nouvelle « Faut pas que ça va dormir dans tes oreilles et mourir dedans » tempère les ardeurs de la première sans se départir du ton humouristique qui n’attendait que la fin pour…
« Pour être heureux, il suffit d’ouvrir un livre » Kim Chi Pho.
Quelquefois la vie est si compliquée que seule l’Autodérision permet une sortie pas trop abimée. Bonjour les amis. Aujourd’hui lundi, c’est le jour de l’interview sur votre blog. Nous recevons à cet effet Kim Chi Pho: « Il me semble qu’un des rôles de la littérature est un devoir de mémoire« BL : Bonjour Madame. Merci de nous accorder cette interview. Nous sommes heureux de vous recevoir sur notre blog. Nos lecteurs sont impatients de vous connaitre. Vous voudrez bien vous présenter, s’il vous plait ? KCP : Née au Vietnam, d’un père chinois et d’une mère vietnamienne, j’ai grandi entre la Belgique et l’Australie. Parisienne depuis 2005. Je suis le onzième enfant d’une fratrie de douze. BL : Vous êtes une férue des lettres. Comment est-elle née, votre passion pour la littérature, en particulier celle française ? Surtout quand on sait que le français n’est qu’une langue d’adoption pour vous ? KCP : Je suis polyglotte et…
« À toi qui t’en vas » et « Colorant Félix »: Les jumeaux d’Un Prêtre en célébration.
Depuis le huitième mois de l’an 2021, le quartier latin d’Afrique a connu un événement qui défraie les chroniques et fait couler assez d’encre. En public comme en privé, tout le monde en parle, on décortique le ‘’ drame’’ et on en reparle. Sur bien des lèvres, on n’entend que parler d’un accouchement qui fait tant de bruit. Les bouches les plus indiscrètes laissent entendre : « Un prêtre a fait des jumeaux ». Cris d’étonnement total ! Scandale 2.0. Un prêtre ? Oui Le Père Destin AKPO a laissé une progéniture. Il a donné de quoi fructifier sa postérité. Il a enfanté. Pire, il donne naissance à des jumeaux et va jusqu’à braver toute crainte en les prénommant l’un après l’autre : ‘’ Colorant Félix ‘’ et ‘’ A toi qui t’en vas’’ qui sont respectivement un roman et un recueil de nouvelles. L’abbé Destin AKPO est père de ces deux chefs d’œuvre qui font frémir les…