La Belle Littéraire : 1er concours et un coup de maître!
Ce concours de poésie n’est que l’événement qui a lancé notre programme de l’année 2024, le 4 Mai aura lieu le concert littéraire virtuel via Zoom…
« LE PROFESSEUR AUSSI DOIT LIRE. » CÉCILE AVOUGNLAKOU
Cécile Avougnlakou est professeure de Français au Bénin et promotrice de Fémicriture. Elle a publié récemment une pièce de théâtre « Mes poupées, noires, noires ». Pour le compte de Biscottes Littéraires, Chrys Amégan lui a posé des questions sur son livre. Nous publions ici l’intégralité de l’entretien. BL : Qu’est-ce qui vous a inspiré l’écriture de cette pièce ? Racontez-nous la genèse de la naissance du thème de cette pièce de théâtre. CA : C’est le résultat d’une longue période d’observation. Il faut reconnaitre que j’ai aimé le cours de Négritude toute suite. A force de lire les textes des auteurs de la Négritude, j’ai commencé à trouver des disfonctionnements dans la manière dont nous enseignons le cours. En effet pour le mener à bien, il faut une combinaison de culture personnelle sur nos valeurs, un attachement à ces valeurs et un savoir-être authentique. Se rebeller contre l’assimilation, le combattre avec hargne, éveiller les…
« Tant qu’il portera des blessures saignantes au plus profond de son âme, l’auteur peut être sûr de bien se porter. » Alphonse Montcho
Alphonse est écrivain béninois. Dans cette interview, il nous parle de son dernier livre: « L’ombre du zombie » BL : Quelle a été votre principale source d’inspiration pour écrire votre roman: “L’ombre du zombie”? AM : La découverte de « Western Tchoukoutou » m’a inspiré l’écriture de mon roman. J’avoue que mes lectures restent mes véritables prétextes de plongées intérieures. Elles m’aident à mûrir tout projet d’écriture que j’ambitionne. La somme de mes expériences de lecture m’aide à donner une meilleure consistance et orientation à mes idées, à avancer avec beaucoup de sérénité quand, après avoir longtemps défini les contours du projet, je passe à la phase décisive de transcription. BL : Comment décririez-vous le message ou la morale que vous souhaitez transmettre à travers votre œuvre ? AM : Je prends juste le soin d’offrir au lecteur des pistes vers ce qu’il pourrait lui-même définir comme message ou morale véhiculés par ma création. BL : Pouvez-vous partager…
» Une Noël inhabituelle « , Steve F.
Robert Lapoisse, le père de Thomas, sortit de sa voiture, empoigna son fils par la main droite et lui tira les oreilles par celle gauche et l’emmena à la maison, puis ferma le portail.
« Walaandé, l’art de partager un mari » et « Mistirijo, la mangeuse d’âmes » de Djaïli Amadou Amal
L’écriture est une réponse à un stimulus ; et les stimuli les plus intenses sont ceux liés à nos douleurs accumulées. L’écriture de Djaïli Amadou Amal n’est qu’une preuve parmi tant d’autres restitutions cathartiques. Elle écrit ce qu’elle et tant de femmes peules ont vécu et dont d’autres générations après elle continuent d’être victimes. Avant d’aborder la présentation de ses romans « Walaandé, l’art de partager un mari« et »Mistirijo, la mangeuse d’âmes« , découvrons Djaïli Amadou Amal elle-même. Biographie : Née en 1975 à Maroua, dans le département de Diamaré situé dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, Djaïli Amadou Amal est une femme de lettres camerounaise. Mariée à l’âge de dix-sept ans dans le cadre d’un mariage forcé, ses douleurs accumulées dans l’aventure conjugale constitueront sa première source d’inspiration. Elle est auteure de quatre romans que sont : Walaande, l’art de partager un mari paru en 2010 à Yaoundé aux éditions Ifrikiya ; Mistiriijo, la mangeuse…
« Le plus grand bien qu’on puisse faire à la littérature, c’est de lire les livres. » Grégoire Folly
Grégoire Folly nous parle ici de son dernier livre « Le garçon safou » paru chez Légende Editions. BL : Quelle a été votre principale source d’inspiration pour écrire « Le garçon-safou »? GF : Pour écrire ce récit, je me suis intéressé à la tradition, à notre société, à l’histoire. Ou je devrais dire, notre société tout court. En tout cas, j’ai voulu être au confluent de tous ces chemins. Quelque part aussi, j’ai voulu rendre hommage à l’enfance, à notre enfance et à ses nombreuses sinuosités. BL : Comment décririez-vous le message ou la morale que vous souhaitez transmettre à travers votre œuvre ? GF : Je ne parlerai pas de ‘’message’’, ni de ‘’morale’’ dans ce que j’ai fait là. Non, j’aurai l’impression d’être « prisonnier d’une nécessité » envers le lecteur, ou de lui fournir une œuvre à recettes qui serait un « poids inutile », selon l’expression d’Ionesco. J’ai, peut-être, une certaine vision du monde qui m’amène…
‘‘Ma vie de martyre’’, un roman à lire absolument !
La littérature est le miroir du cœur. Elle montre, nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes et choquantes qui nous environnent et que nos sens enregistrent volontiers. Pour paraphraser Emmanuel Kant sur l’art, je dirai que la littérature ne veut pas la représentation d’une chose belle mais la belle représentation d’une chose. C’est sur ces mots que j’aimerais vous lire juste une lettre. Elle vient de Danielle, le personnage principal du roman objet de cette messe littéraire, Ma vie de martyre de Ahodédji Hervé KANZE. Lettre à toi inconnu, mon précieux confident. Je m’ouvre à toi nue, écoute-moi et prends ta part du pain. Jouis de mes errances et de mon parcours. Ois et reste en transe avec mes mots qui te font la cour. On jouit, (…) non de l’expérience elle-même, Mais de l’excitation sexuelle qui l’accompagne. Voilà, je me libère en tout état d’art…
« Ma propre vie et mes convictions personnelles ont influencé mon écriture » Serge Ahissou
BL: Quelle a été votre principale source d’inspiration pour écrire ce livre ? SA: Ma principale source d’inspiration pour écrire mon recueil de nouvelles “Le regret d’un silence”, c’est mon envie de dire ce que personne ne dit, de montrer à travers mes textes, ce que personne ne voit. BL: Comment décririez-vous le message ou la morale que vous souhaitez transmettre à travers votre œuvre ? SA: À travers mon œuvre, plusieurs messages ou morales sont transmises. Des huit nouvelles, on peut retenir différentes leçons : la tempérance en tout, l’usage à bon escient de la technologie, les revers de la superstition, le phénomène du gain facile, les conséquences du vol ou de la confiance excessive, l’importance des échanges (en couple, en famille ou autres situations), les conséquences de l’irresponsabilité parentale, etc. BL: Pouvez-vous partager une anecdote intéressante sur le processus d’écriture de ce livre ? SA: Au départ, je…
« Je me laisse voguer au gré de mon inspiration. » Charlemagne GBONKE (CG)
Charlemagne Gbonkè vient de publier chez les Editions Légende un nouveau livre : « Ce Vertige en moi ». Dans la présente interview, il se livre à nos questions au sujet de ce livre. BL: Quelle a été votre principale source d’inspiration pour écrire ce livre ? CG: Il s’agit simplement de cette envie d’écrire une enquête en milieu scolaire en prenant les adolescents comme acteurs dans le processus et susciter chez ces adolescents l’envie de chercher la véritéà partir des indices pour sauver leur honneur plutôt que tout remettre dans la main de la providence. BL: Comment décririez-vous le message ou la morale que vous souhaitez transmettre à travers votre œuvre ? CG: En toute situation delicate dans laquelle l’honneur et la fierté doivent être salis, il faut se battre pour les retrouver. Et pour cela, il faut user des moyens et de la curiosité pour y arriver. Il faut se poser…